Le baiser lesbien de Charlize Theron et Peneloppe Cruz
Les critiques ont essayé de nous faire croire un millier de choses sur ce film, "Heads in the Clouds" ("Nous étions libres"): l'histoire d'une romance à 3 dans un Paris de l'entre-guerre bizarrement reconstitué, plein d "érotisme chic", "sadisme retro"... etc.. Mais ne retenir que cela serait comme lire La Curé (Zola), et le réduire à roman sur la chair (et non plus sur la chair et l'or). Cela ne signifie pas que Heads in the Clouds est comparable à la Curé (loin de là); mais , en sortant de la salle (après 7minutes de silence vu que l'érotisme retro chic laisse rapidement place à du sang sur la neige , des bombardements en plein hiver, et des questions liées au destin, aux choix...), on se demande si les critiques ont vu le même film que nous...
Certes le Paris des années 30 reste un peu suspect (chaque fois que Guildas-Charlize sort dans la rue, on s'attend voir des cheminaux apparaître et commencer une chorégraphie façon Marry Poppin's ou Gene Kelly ...); puis, les personnages paraissent un peu brouillon (les scénaristes auraient dû davanatge développer la personnalité de Mia-Pénéloppe), et le héros, le second élément de ce pseudo plan à 3, ne convainct pas vraiment; par contre Charlize Théron est sublimissime, elle brûle l'écran, même si son personnage possède tous les clichés de la libertine (...). Néanmoins, la plus belle reste Pénéloppe Cruz, qu'elle parle ou pas, qu'elle boîte ou danse ). Et quand à ce baiser lesbien entre elle et Charlize Theron..heu..rien de particulier.
Les réalisateurs devaient hésiter à développer leur relation. Enfin, la magie de leur histoire (si toutefois elles en ont une) ressort seulement lorsqu'elles dansent... alors merci pour la scène de danse.