D'amour et de BPM

    Clubber à Paris me donne souvent la migraine, mais parce que je suis toujours en quête d’orgasme auditif, de l’extase ultime, du coup de foudre qui change toute une vie, je me suis retrouvée un soir sur une péniche du 5^ème. Techno chic et progressive dans les oreilles, lumières bleuissant la foule et la Seine…puis elle à mes côtés (comprendre la muse de la poétesse, fille de la nuit et de Sappho, brune –à l’époque- comme les mots, blonde aujourd’hui comme le silence). Mais je veux parler de musique aujourd’hui. De ce Quatttrocento et ses rythmes  progressifs. Cette musique insondable que rien n’arrête. Poetic tekno. Et lorsqu’au milieu de la nuit, torturée par la soif, Elle me demande ce que je veux boire, je lui réponds ; moi je voudrais un cocktail, et une danse aussi. Je voudrais une danse… et un peu d’amour avant l’aube.